Ecstasy (3,4-méthylène-dioxyméthamphétamine) : le MDMA est le principe actif de l'ecstasy; molécule issue de la recherche pharmacologique du début du siècle. Initialement destinée à être un coupe-faim, cette substance dérivée de l'amphétamine n'a jamais été développée comme un médicament. L'ecstasy s'est développée aux USA, puis en Europe. En France, 5% des jeunes adultes en ont consommé au moins une fois.
Ses effets se traduisent par une désinhibition, une sensation d'euphorie, un accroissement de l'énergie physique. Dans une étude, l'INSERM met en garde les consommateurs d'ecstasy des risques pour la santé : ils ne connaissent pas la composition, ni le dosage des comprimés, et ne savent pas comment leur organisme va réagir (accidents cardiaques, hépatites, hyperthermies).
GHB ou "Fille facile" : anesthésiant synthétique découvert en France au début des années soixante par le Professeur Laborit. Les culturistes américains ont détourné ce produit, classé comme stupéfiant, qui désinhibe et provoque une amnésie. Mélangé à de l'alcool, le GHB peut provoquer une dépression respiratoire pouvant aller jusqu'au coma.
KETAMINE : anesthésiant utilisé par les vétérinaires pour endormir les éléphants; classé comme stupéfiant depuis 1996; la Special K se présente sous forme de comprimé (mélangée à de la cocaïne elle provoque des effets psychotropes pouvant provoquer des arrêts cardiaques); dans les milieux branchés, on l'appelle le "cocktail Calvin Klein".
DOB : dérivé de l'amphétamine, ses cachets sont présentés comme de la super-ecstasy. Fabriqué par des chimistes amateurs, le DOB peut se révéler particulièrement dangereux.