Les drogues sont toutes des xénobiotiques, c'est-à-dire des substances étrangères à notre organisme et dépourvues de toute valeur nutritive. Leur action pharmacologique est suivie d'un métabolisme c'est-à-dire d'une transformation en produits généralement inactifs éliminés le plus souvent dans l'urine. L'étude de ces transformations relève de la pharmacocinétique.
Hormis l'alcool, les solvants organiques, les dérivés du cannabis et autres produits de synthèse, la majeure partie des drogues est rassemblée dans la famille des alcaloïdes.
Leur action s'exerce simultanément, mais en proportion variable, sur le corps (fonctions cardiaque, respiratoire, digestive, immunitaire...) et sur l'esprit (humeur, mémoire, degré d'anxiété...).
Cette distinction entre effets somatiques (du grec sôma, le corps) et effets psychiques (de psyché, l'esprit) demeure fondamentale.
C'est en raison de cette action sur les processus mentaux qui leur est spécifique que l'on qualifie ces substances de "psychotropes", c'est-à-dire de produits manifestant un tropisme, une attirance pour la psyché