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 LSD

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AuteurMessage
El Guelmi
Admin



Nombre de messages : 218
Date d'inscription : 08/02/2007

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MessageSujet: LSD   LSD Icon_minitimeVen 20 Avr - 20:52

LSD


HISTORIQUE

En 1582 eu lieu la première exploitation médicale de l'ergot de seigle, citée par le Dr Adam Lonitzer de Francfort. Utilisée comme antalgique par les sages femmes.

Au début du XIXème : premiers travaux pour isoler les alcaloïdes, les principes actifs de l'ergot.

En 1907, l’isolation de l'ergotoxine (une des alcaloïdes du parasite), est réalisé par les anglais Barger et Carr et découverte de son effet inhibiteur sur l'adrénaline.

L'ergot est reconnu par la médecine traditionnelle pour une utilisation post-natale en 1908.

Les premières recherches chez Sandoz par le Pr Arthur Stoll, futur patron d'Hofmann ont eu lieu entre 1917 et 1918, (Isolation de l'ergotamine: première molécule pure extraite de l'ergot. Recommandée contre les migraines, sous le nom de Gynerge).

En 1935, Hofmann, chez Sandoz depuis cinq ans, reprend les travaux de Stoll sur les dérivés de l'ergot.

La naissance du LSD-25 a lieu en 1938 (25ème substance issue de l'acide lysergique), en le couplant avec du diéthylamide. Premiers tests sur les animaux. Pas d'intérêt médical, estiment les chefs de Sandoz. Hofmann suspend alors ses recherches sur le LSD-25.

En 1943, retour de Hofmann sur le LSD, persuadé qu'il n'en a pas tiré tous les effets. Le 16 avril, nouvelle purification de l'acide. Premiers vertiges. Le lundi 19, il décide de s'administrer une dose de 0,25 mg dans 10 cc d'eau. Premier trip sous LSD, à vélo durant 4 miles. D'où le fameux Bicycle Ride.

Les débuts des expériences psychiatriques sur l'homme à Zurich, par Werner et Stoll Jr ont lieu en 1947. Sandoz sort son Delysid R, ampoules de LSD vendues en pharmacie.

1949: arrivée du Delysid aux USA. Utilisé comme antalgique sur des cancéreux en phase terminale.

1965: devant la vague "LSD = débauche = drogue", Sandoz stoppe la production du Delysid. Hoffman en veut encore à Leary d'avoir un peu "dépassé les bornes." La même année, l'ancien gourou de Harvard se fait arrêter en possession de marijuana.

L'ONU interdit l'usage du LSD en 1969, dans sa Convention sur les psychotropes.


FORME DE CONSOMMATION

Le LSD peut prendre la forme de comprimés, de différentes couleurs, de petits morceaux de buvard, d'un liquide transparent, de capsules, comprimés et petits carrés de gélatine.

Comment se prend le LSD?

Le LSD se prend par voie orale; c'est souvent un petit morceau de papier que l'on mange, mais il peut aussi s'inhaler ou s'injecter. Il passe facilement inaperçu dans les breuvages et la nourriture. On peut aussi le mettre dans les yeux. Le LSD commence à faire effet entre 30 et 40 minutes et peut durer de 4 à 24 heures.


EFFETS

Catégorie : Perturbateur - Hallucinogène de synthèse
Caractéristiques : Ce produit se présente sous l’aspect d’une poudre blanche, inodore et soluble dans l’eau pouvant imprégner n’importe quel milieu (buvard).
L’absorption gastro intestinale est rapide et presque complète. Depuis 1990 le LSD fait son come back...

Effets sur le système nerveux central
Le LSD est un stimulant du système nerveux central qui perturbe gravement l’action des neurotransmetteurs de la Sérotonine et stimule les récepteurs à la Dopamine.
· ‘Voyage psychédélique’, méditation mystique.
· Modification des perceptions, de la notion du temps et d’espace, distorsion des images et des couleurs, confusion entre les images et les sons.
· Impression extrême d’acuité mentale et de lucidité.
· Dédoublement et anxiété.

Effets neuro-toxiques aigus
· Complications psychiatriques aiguës pouvant durer 24 heures
· Réactions de violence fréquentes (homicides) ainsi qu’accidents d’auto-agressivité (défenestration, automutilation)
· Attaques et déficits cérébraux. Cas de spasmes vasculaires centraux et de dommages neurologiques irréversibles (flash back) pouvant durer plusieurs années après l’ingestion de la dernière prise chez 15% des usagers.

Flash back
Il n’existe aucun moyen efficace de stopper un " trip " dû aux hallucinogènes. Selon la dose, le contexte, la personne et son état d'esprit, les effets peuvent grandement varier et provoquer des hallucinations visuelles, auditives ou sensorielles plus ou moins fortes. La prise répétée est dangereuse pour la santé mentale.

Conséquemment à un usage chronique du produit, l'organisme n'assimile pas la totalité du produit. Des particules se fixent dans l'organisme, se détachent et provoquent un autre voyage imprévu et incontrôlable. Certains usagers nous affirment vivre des "flash back" plusieurs années après l’ingestion de la dernière prise (chez 15% des usagers).


DEPENDANCES

Le LSD, bien qu’il n’entraîne pas de dépendance physique comporte un risque de dépendance psychique pour le consommateur qui veut revivre les effets positifs de la substance. De plus, comme les hallucinogènes induisent une tolérance, il faudra augmenter et la dose et la fréquence de consommation.


CONSOMMATEURS

L’expérimentation et la consommation actuelle de LSD, champignons et autres hallucinogènes sont relativement limitées en population générale. La consommation de ces produits est principalement circonscrite aux jeunes adultes et à des contextes festifs pour lesquels elle est en augmentation ces dernières années.

Au sein de la population adulte, les niveaux d’expérimentation du LSD sont faibles chez les 18-44 ans (1,5 % pour les femmes et 3,5 % pour les hommes) et relativement plus élevés aux deux extrémités de la tranche d’âge.
Ceci est la conséquence de la conjonction d’une plus forte expérimentation chez les jeunes générations actuelles et chez celles des années 1970.
Chez les jeunes, l’expérimentation varie entre 1 et 5% suivant le sexe et l’âge.

La consommation de champignons hallucinogènes est, relativement au LSD, plus fréquente chez les jeunes parmi lesquels les niveaux d’expérimentation peuvent monter à près de 9 % (garçons à 19 ans).

Comme pour l’ensemble des drogues illicites, les femmes sont toujours moins nombreuses à déclarer avoir expérimenté le LSD et les champignons hallucinogènes.

La consommation de LSD et des champignons hallucinogènes s’inscrit fréquemment dans un contexte associant des consommations d’autres drogues licites et illicites, principalement l’alcool, le tabac et le cannabis. C’est notamment le cas dans les contextes festifs où ces produits peuvent être associés à des stimulants, notamment l’ecstasy.

L’expérimentation de LSD ne concerne qu’une faible proportion des jeunes qui se sont déjà rendus à une fête techno (5,5 %). Celle du poppers est environ une fois et demie plus élevée (7,5 %), tandis que celle des champignons hallucinogènes est environ deux fois plus fréquente (11,4 %), ce qui ne fait que refléter les prévalences de ces produits dans la population adolescente.
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