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 Méthode d'approche

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AuteurMessage
El Guelmi
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Nombre de messages : 218
Date d'inscription : 08/02/2007

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MessageSujet: Méthode d'approche   Méthode d'approche Icon_minitimeVen 20 Avr - 0:33

Les sources d'information dont nous disposons proviennent du ministère de l'Intérieur farançais, des statistiques des interpellations policières et judiciaires de l'Office central français de répression du trafic illicite de stupéfiants (l'OCRTIS), de la direction générale des Douanes française, des rapports d'activité des différentes institutions spécialisées, des études épidémiologiques et des recherches effectuées par le CNRS ou l'INSERM et des rapports effectués par la Mission interministérielle française de lutte contre la toxicomanie (MILDT).

Les chiffres annoncés ne peuvent être qu'approximatifs bien sûr, car il est impossible de repérer tous les usagers de drogue (revendeurs ou toxicomanes) qui vivent souvent dans la clandestinité. Seule la partie émergente du phénomène est quantifiable. Les toxicomanes ne sont pas là où les institutions officielles de contrôle les attendent.




De ce fait, certaines personnes dramatisent les faits réels. La toxicomanie frappe les imaginations et, là encore, il convient de relativiser les discours véhiculés et de vérifier la source des informations transmises. Les médias contribuent d'ailleurs à maintenir certains stéréotypes concernant non seulement les drogués mais la jeunesse dans son ensemble. Toutefois, on ne peut nier le besoin d'information dans ce domaine.

Il ressort de diverses investigations scientifiques et enquêtes journalistiques qu'il existe non pas une mais des conduites toxicomaniaques et que les caractéristiques de ces conduites sont variables. En effet la " population " des usagers de drogue évolue très rapidement, parfois d'une année sur l'autre. La drogue est consommée différemment selon les classes d'âge et les milieux sociaux; de ce fait, les toxicomanes ne constituent pas un groupe homogène. Si la toxicomanie demeure un problème social prioritaire qui préoccupe les gouvernements successifs, c'est parce qu'elle constitue une " menace " réelle pour les adolescents. Un article de l'hebdomadaire Le Point (7-13 juillet 1986) faisait état de " la menace qui pèse sur tous les enfants ", et se référait au rapport de l'OCRTIS : " Tout jeune, quelles que soient sa personnalité, son éducation, ses activités, l'ambiance familiale dans laquelle il vit, peut faire l'expérience de la drogue. " Dans le même article, le Comité national d'information sur la drogue affirme : " 5% de chaque tranche d'âge entre 12 et 16 ans (environ 35 000 jeunes chaque année) sont condamnés en raison de leur toxicodépendance à abandonner leurs études sans qualification, à devenir para-sociaux voués à des activités misérables pour gagner l'argent nécessaire à la satisfaction de leur besoin immédiat. " Enfin un rapport effectué par des parents d'élèves de l'enseignement public (PEEP) confirme : "Sept adolescents sur dix, âgés de 13 à 20 ans, touchent au moins une fois à la drogue : colle, solvants, volatils, cannabis, cocaïne, héroïne."

Pour procéder à l'étude de la personnalité des toxicomanes ou des conduites toxicomaniaques, les chercheurs font des enquêtes épidémiologiques auprès d'un nombre donné de toxicomanes (nombre souvent limité à ceux qui acceptent de répondre au questionnaire type). Le contexte thérapeutique permet une écoute plus affinée (étude clinique, analyse après-coup des situations vécues par le client). Selon Jean Bergeret et Guy Journet " l'étude de la personnalité profonde du toxicomane doit nous permettre de répondre à trois niveaux de questions :
Les toxicomanes se situent-ils dans un monde à part du nôtre ? Sont-ils différents de nous ? Sont-ils coupés de nous ?
Existe-t-il un mode de structure mentale spécifique et unique qu'il nous serait possible de qualifier de toxicomaniaque ?
Au-delà de la drogue employée, qu'existe-il de commun, de profond, de latent, derrière le phénomène toxicomaniaque ?


Nous avons retenu quatre variétés de paramètres qui nous renseignent sur les causes de la toxicomanie et qui précisent les caractéristiques (attribuées par les spécialistes de la psychopathologie de l'adolescent, les sociologues et les psychiatres) des populations toxicomanes :
l'adolescence,
la famille, la relation parent-enfant,
le contexte historique, culturel,
le contexte socio-économique.

Une distinction est généralement effectuée entre les approches portant sur l'organisation de la personnalité et la structure psychologique des toxicomanes dépendants (de type clinique) et les approches (de type sociologique) portant sur la toxicomanie comme " fait social ". Il est certain qu'à travers les monographies, interviews, enquêtes effectuées, on aperçoit "une constellation de facteurs mêlés en un agrégat compact, réduction qui anéantit la hiérarchie" causale "réelle de chacun des facteurs considérés".

Notre approche tient compte de deux formes d'investigation, toutes deux issues des sciences humaines :
la psychologie clinique
la psychosociologie.




Les toxicomanes ne sont nullement des êtres à part, des mutants, différents de nous. Ils ont été des enfants, puis des adolescents, avant de rencontrer la drogue. Tous les adolescents, qui prennent un jour de la drogue "pour faire comme les copains", ou "pour voir ce que ça fait", ne deviennent pas obligatoirement des toxicomanes (heureusement !). La cause profonde qui soutend le déclenchement d'une conduite toxicomaniaque trouve ses racines dans l'histoire individuelle de chaque sujet, car toute névrose est le symptôme d'un conflit intérieur mal résolu. Cependant, la trajectoire sociale des sujets intoxiqués démontre à quel point la toxicomanie est un facteur de marginalisation, d'inadaptation, de misère, quelles que soient les conditions de vie initiales de ces adolescents (dans leur famille). La drogue, s'ajoutant à la crise d'adolescence, a pour conséquence de favoriser une véritable déstructuration sociale
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